La flexibilité, au cœur des recrutements de 2022
Sommaire
- Place à la flexibilité
- En quête d’équilibre vie professionnelle vs vie personnelle
- Une meilleure compréhension des attentes des candidats
- Le bien-être au travail et la quête de sens
- Donnez du temps libre à vos équipes
- Et si vous fermiez votre entreprise quelques jours ?
- La semaine de 4 jours : on en parle !
- Le mot de la fin ?
Tous les ans, les enjeux du recrutement évoluent : certains s’essoufflent alors que d’autres disparaissent pour laisser place à de nouvelles problématiques. L’année 2022 étant déjà bien entamée, nous avons pu identifier pour vous les principales tendances du premier semestre. « Bore-out », « ghosting », accélération de la digitalisation des processus de recrutement, quête de sens… Tant de sujets qui vous parlent à tous : recruteurs, entreprises et candidats !
Place à la flexibilité
Une étude réalisée par Remote (réalisé auprès des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, des Pays-Bas et du Royaume-Uni) révèle que les Français seraient parmi les travailleurs les moins séduits par le télétravail… mais davantage par la flexibilité ! En effet, selon une enquête de PwC, 46 % des collaborateurs font de leur priorité les « horaires de travail flexibles et un bon équilibre de vie ».
Pour rappel, la flexibilité permet de s’adapter aux évolutions, aux opportunités et aux contraintes des secteurs des entreprises tout en impliquant l’essence de l’entreprise : ses collaborateurs. Cette flexibilité présente des avantages non négligeables pour les salariés.
En quête d’équilibre vie professionnelle vs vie personnelle
En offrant le temps et l’espace nécessaires pour s’adapter à leurs loisirs, leur vie familiale et plus largement leur vie personnelle, le travail flexible permet aux salariés d’atteindre un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur autre vie : celle qui commence une fois sorti de sa bulle de travail.
Grâce aux horaires flexibles ou au télétravail partiel, les salariés ont une plus grande marge de manœuvre pour répondre à leurs obligations et intérêts personnels.
Cela concerne notamment la Génération Z (les personnes nées après 1997), qui veut se voir accorder davantage de libertés, n’hésitant pas à dénoncer les burn-out, les pressions psychologiques et tout ce qui peut rendre les employés malheureux au travail.
La flexibilité apporte également des réductions de dépenses pour les collaborateurs, en effet, ou la réduction du temps de trajet permet aux salariés de faire des économies (et au vu de l’augmentation considérable du prix des carburants depuis le début de l’année, c’est un point à ne pas négliger !).
En travaillant de manière flexible, (plages horaires aménagées, travail hybride, télétravail), les salariés réduisent le coût de leurs déplacements, auquel nous pouvons par ailleurs ajouter la diminution des repas en extérieur et éventuellement la baisse des gardes d’enfants le matin et le soir, les économies augmentent de façon exponentielle pour les foyers.
Une meilleure compréhension des attentes des candidats
Selon une étude réalisée par LinkedIn :
Notre petit conseil ? Cette génération arrive très rapidement sur le marché de l’emploi. Alors si vous cherchez un poste junior, n’hésitez pas à aborder ce point. Cela pourrait s’avérer être un véritable vivier de talent et renforcer votre marque employeur. En effet, grâce à la flexibilité, vous pourrez vous ouvrir les portes à plus de talents (certains n’habitant pas directement dans la ville de votre compagnie) et de fidéliser vos talents. A-t-on envie de quitter une entreprise qui arrive à miser sur le bien-être de ses collaborateurs ?
Le bien-être au travail et la quête de sens
Toujours selon l’enquête menée par LinkedIn, les employés qui sentent que l’entreprise se soucie de leur bien-être sont :
- 3,2 x plus susceptibles de s’épanouir dans leur travail
- 3,7 x plus susceptibles de recommander leur entreprise comme lieu de travail où postuler !
La santé mentale et le bien-être des collaborateurs au sein de leur entreprise est donc une pierre angulaire dans les recrutements actuels. En tant qu’entreprise, vous pouvez participer à cet épanouissement, pas seulement en engageant un Chief Happiness Officer, mais en mettant par exemple en place les actions suivantes :
Donnez du temps libre à vos équipes
Fini les réunionites ou les points de 2h, essayez de mettre en place des formats cours de 25 à 45 min (à noter que nous sommes à notre paroxysme de concentration entre 25 min et 75 min). Des petites réunions permettront à vos collaborateurs de se dégager du temps pour avancer sur leurs sujets.
Et si vous fermiez votre entreprise quelques jours ?
Plusieurs entreprises, dont LinkedIn, Nike, Instacart ou encore Thomson Reuters, ont déjà adopté une telle approche. “Contrairement aux congés classiques pris à différents moments de l’année, tous les membres de l’entreprise ont la possibilité de se déconnecter véritablement et de prendre le temps de faire attention à eux”, a confié Mary-Alice Vuicic (Chief People Officer – Thomson Reuters).
À défaut de pouvoir le faire, pourquoi ne pas offrir une journée à vos collaborateurs ? Par exemple, chez WOM, nous ne travaillons pas le jour de notre anniversaire !
La semaine de 4 jours : on en parle !
Cette idée ne fait que gagner du terrain, récemment, en Angleterre : depuis le 1er juin, 3 300 employés britanniques travaillent quatre jours par semaine. La problématique soulevée par cette idée : « Est-ce qu’une hausse de productivité va compenser ce jour qui a été perdu » ? Effectivement, même si la durée du travail est réduite ou aménagée, les tâches, les réunions et la quantité de travail ne vont quant à eux pas diminuer. C’est pourquoi, certains salariés se sentent plus soumis au stress et à la pression, quid du bien-être au travail ?
Sans être généralisée, cette pratique pourrait être mise en place, mais à l’heure actuelle, une majorité des entreprises françaises ont le sentiment que retirer un jour de travail va être contre-productif, car les objectifs ne seront pas toujours atteints.
Aussi, la culture de l’entreprise devient centrale dans les recherches de postes de vos futurs talents puisque ce sont eux qui vont participer par la suite à l’accroissement de cette culture. Trouver un sens à ce que l’on fait au travail passe donc par donner de sa personne pour mettre en avant la culture là où l’on travaille. L’intégration des nouveaux venus dans les équipes est alors très important pour créer une première fidélisation et un sentiment d’appartenance à l’équipe déjà existante !
Le mot de la fin ?
Les entreprises capables de réinventer la façon de travailler gagneront une bonne longueur d’avance dans leurs recrutements. Entre transformations digitales, quêtes de sens et fidélisation, les recrutements sont plus que jamais au cœur des tendances du moment.