Recrutement : les diplômes sont de moins en moins importants
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Recrutement : les diplômes sont de moins en moins importants

Longtemps considéré comme indispensable pour réussir professionnellement, le diplôme commence petit à petit à perdre de sa côte auprès des recruteurs pour laisser place à d’autres critères liés à la personnalité.

En France, le diplôme et le niveau d’étude sont souvent considérés comme une porte d’entrée vers un niveau de vie confortable et un statut professionnel respecté. Ce phénomène, Marie Duru-Bellat, professeure à Sciences-Po, l’explique ainsi : « Dans les pays modernes qui ont rejeté l’aristocratie, les classes, etc., il faut bien un critère pour répartir des emplois très inégaux. C’est le mérite, et on fait confiance à l’école pour le déceler. Il y a une certaine nécessité du diplôme. ».

De plus, c’est un moyen pour les entreprises de ne pas se tromper et de ne pas prendre de risques en sélectionnant des candidats dotés d’un diplôme, car c’est une façon de s’assurer qu’ils ont déjà acquis des connaissances théoriques.

Cependant, cette obsession de la réussite scolaire n’est pas partagée partout dans le monde. En Allemagne, notamment, il n’est pas question de se stresser et de mettre tout son avenir en jeux sur les premières années en sortant du lycée : on peut reprendre ou commencer une formation à n’importe quelle étape de son parcours professionnel. Le journaliste britannique Peter Gumbel disait au sujet de la France : « Nulle part ailleurs dans le monde, la question de savoir où vous avez fait vos études ne détermine si profondément votre carrière ».

Mais il semble que la France soit en train de revoir ses priorités ; selon une étude réalisée en 2018, les compétences requises pour un poste sont en tête de liste comme critère de recrutement, suivi de la capacité à résoudre un problème, puis, enfin, du niveau d’étude. En effet, le monde du travail évolue et ce changement rapide requiert davantage une faciliter à transférer ses compétences et à comprendre les attentes d’un poste plutôt qu’un diplôme, nécessairement.

Les compétences humaines et comportementales, aussi appelées « soft skills », sont d’ailleurs de plus en plus valorisées par les recruteurs qui les jugent parfois plus importantes que les compétences techniques. On peut citer notamment la gestion de conflit, l’autonomie et la capacité d’adaptation.

Pour détecter ces qualités toutes particulières, certains recruteurs sont amenés à repenser leurs processus de recrutement. C’est notamment un domaine où le bouche-à-oreille, spécialité de WOM Recrutement, joue un rôle important. Faire une recommandation implique souvent que l’on se porte garant des compétences techniques d’une personne, mais aussi et surtout de ses compétences humaines.

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