Des trombones de différentes couleurs sur lequelles on a dessiné des smileys.
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L’importance de l’optimisme au travail

Souvent confondu par de la naïveté, l’optimisme n’est pas toujours apprécié à sa juste valeur dans notre société. On aura ainsi tendance à considérer l’optimiste comme une personne qui est en déni avec la réalité, alors que le pessimiste est considéré comme pragmatique, voire logique, ce qui lui donne une certaine légitimité vis-à-vis de ses compétences et de son intelligence.

Mais quelles sont les réelles conséquences de l’optimisme sur un environnement de travail ? Pour bien répondre à cette question, il faut dans un premier temps apporter une définition précise de l’optimisme et ainsi balayer les clichés. Ainsi, être optimiste signifie être naturellement confiant de l’issue positive d’un évènement ou d’une situation. À l’inverse, le pessimiste aura plutôt tendance à s’attendre au pire. De manière plus générale, l’optimiste adopte une attitude positive dans sa vie et s’attend constamment aux meilleurs scénarios.

Dans la vie professionnelle, l’optimisme joue un rôle très important. Selon une étude récente sur le bien-être au travail, il a été démontré que les personnes optimistes sont jusqu’à 15% plus productives que leurs collaborateurs, en plus d’être plus créatives et plus persévérantes. Enfin, elles sont jusqu’à 6 fois plus impliquées dans leur travail et recueillent une meilleure satisfaction client.

En parallèle, les optimistes ont également une meilleure estime d’eux-mêmes et gèrent mieux leur stress, puisqu’ils font confiance en leurs capacités pour réussir et se projettent dans des scénarios positifs.

En management, l’optimisme est également un élément essentiel à la réussite et au bien-être des équipes. Le manager optimiste fait confiance à ses collaborateurs et développe l’autonomie pour leur permettre de monter en compétence. Il aura aussi tendance à se focaliser sur les points forts des individus et les aidera à atteindre le maximum de leur potentiel et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Comme il s’imagine plus facilement des scénarios de réussites, le manager optimiste encourage la prise de risque et l’innovation.

En psychologie, le pessimisme et l’optimisme n’ont pas encore de nature définitive. Alors que certains experts les considèrent comme des traits de personnalité, qui restent globalement inchangés au cours de la vie. D’autres les voient davantage comme des mécanismes de défense qui agissent de manière inconsciente sur les individus, ou comme un état d’esprit temporaire qui peut évoluer en fonction des situations.

Enfin, pour beaucoup, l’optimisme est un muscle qui se travaille comme les autres et qu’il est possible de développer en entraînant son cerveau à évaluer les situations différemment. Voici donc quelques conseils pour développer son optimisme !

Faire une liste de trois points positifs de votre journée

Quand on rentre chez soi après une dure journée et qu’on est fatigué, on ne pense pas forcément à faire un bilan constructif de ce qu’on a fait et de ce qu’on a vécu. En s’y penchant un peu plus sérieusement et en s’entraînant à voir les côtés positifs, on peut vite se rendre compte qu’une journée épuisante était en fait une journée agréable et productive !

L’objectif de cet exercice est d’apprendre à voir le positif même dans les moments difficiles et retenir que toute journée amène son lot de bons moments… et que c’est valable pour tout dans votre vie !

Analyser vos pensées

Travailler sur son état d’esprit demande un travail d’introspection important. Nous ne contrôlons malheureusement pas toujours nos pensées et, parfois, on peut se prendre la main dans le sac en train de se focaliser sur le négatif. C’est pourquoi il est important d’être attentif à nos mécanismes de pensées naturel pour pouvoir plus facilement le modifier et apprendre à voir les choses autrement. Lorsqu’une pensée négative fait son chemin, il faut prendre le temps de comprendre son origine et ce qui la motive : pourquoi est-ce que je pense comme cela ? Est-ce que c’est une réflexion qui va m’être utile dans cette situation ? Ou est-ce qu’elle m’amène juste du stress et m’empêche de me focaliser sur de réelles solutions ?

Plus vite vous serez capable d’identifier ces pensées négatives, plus vite vous pourrez les éliminer et les remplacer. La prochaine étape est de pouvoir anticiper ses pensées négatives et de les tuer dans l’oeuf avant qu’elles aient le temps de se développer.

Apprendre à re-évaluer vos échecs

Il est plus facile d’aborder les challenges de manière positive quand on sait qu’un échec n’aura pas l’effet d’une bombe sur notre carrière. Quand on arrive à trouver du positif dans le pire scénario possible, on ne le redoute plus autant et on est capable de l’appréhender avec sérénité.

Les optimistes ont aussi la capacité de détacher les évènements des uns et des autres et considéreront ainsi un échec comme une anomalie isolée et non comme la suite logique d’une série d’échecs. En parallèle, alors que le pessimiste s’attendra immédiatement à assister à un domino de mauvaises nouvelles et de problème à la suite de cet échec initial, l’optimiste ne se laissera pas aussi facilement abattre, et commencera tout de suite à penser à des solutions pour retourner la situation, car il sait que c’est encore possible!

Pour conclure, l’optimisme a réellement le potentiel de créer un environnement de travail positif et vertueux. C’est d’autant plus important d’avoir un manager optimiste, car il sera capable d’insuffler cette énergie au reste de l’équipe et encourager les autres collaborateurs à pratiquer cette pensée optimiste.

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