Une femme assise à son bureau sourit à la personne à côté d'elle.
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Les facteurs de l’épanouissement professionnel

Alors que le bien-être au travail était devenu une préoccupation majeure des entreprises depuis quelques années, il laisse place aujourd’hui à ce qu’on appelle l’épanouissement professionnel. Le concept va donc plus loin : il n’est pas uniquement question de se sentir bien dans son travail mais plutôt d’harmoniser son développement personnel avec son développement professionnel. C’est une approche plus existentielle du travail, qui vise à lui donner un sens plus profond et différent pour chacun.

Ainsi, des études ont montré que les individus épanouis dans leur travail étaient également plus performants et avaient plus de facilité à collaborer en équipe. Une étude va plus loin et liste l’ensemble des caractéristiques qu’ils partagent :

  • De meilleures relations
  • Une propension pour l’action
  • Une meilleure confiance et estime de soi
  • Une meilleure santé
  • Une meilleure capacité de résolution de problèmes

Bien sûr, l’épanouissement professionnel demande avant tout une volonté personnelle des individus : il faut d’abord identifier ses objectifs avant de les atteindre. Mais les entreprises et les managers ont aussi leur rôle à jouer pour aider leurs collaborateurs à s’épanouir dans leur travail !

En effet, nous avons tous besoin d’évoluer dans un environnement bienveillant et propice au développement pour véritablement nous épanouir. Pour cela, il faut réunir cinq conditions :

L’action

L’action est sûrement l’ingrédient le plus important de l’épanouissement. En 1960, des études ont été menées sur la notion de « puissance acquise » : quand les individus ne maîtrisent pas leur environnement ils finissent par devenir résignés. En revanche, lorsqu’ils ont une maîtrise de la situation et un levier d’action, ils saisissent rapidement les opportunités qui se présentent à eux. Cela prouve donc que c’est l’environnement qui influe sur notre tendance à la puissance et l’impuissance.

Au travail c’est la même chose : les collaborateurs ont besoin de sentir qu’ils peuvent agir pour en avoir l’envie. Plus on agit et plus on est motivé pour agir davantage, surtout lorsque l’on peut voir les conséquences de nos actions. Cette puissance de l’action demande un certain nombre de compétences : une bonne organisation, de la flexibilité, de la réactivité et de la créativité. Tout cela engendre la volonté de prendre des initiatives et booste la confiance en soi.

À l’échelle des entreprises et des managers, créer un environnement propice à l’action signifie surtout de ne pas brimer les collaborateurs et de les laisser faire des erreurs et apprendre. Quand les individus ont une assez grande liberté pour agir, ils ont besoin d’une marge d’erreur pour avancer, sinon ils n’oseront plus rien faire. On parle notamment d’ « empowerment » pour parler de cette tendance managériale qui vise à laisser chaque collaborateur être responsable de ses décisions et de ses actions et d’influencer l’avancement de l’entreprise à son niveau, peu importe son rôle.

La vision

L’action n’est réellement efficace que quand elle tend vers des objectifs précis. C’est pourquoi il est important pour les managers de déployer une vision claire des objectifs à atteindre, à court, moyen et long terme. Une image d’un futur inspirant présente une forte motivation pour avancer et donne une direction cohérente à l’effort collectif et individuel.

Pour que cette vision ait encore plus de sens pour les collaborateurs, elle doit s’inscrire dans les valeurs de l’entreprise. L’épanouissement professionnel n’est possible que lorsque l’individu adhère aux mêmes valeurs et tend vers le même objectif existentiel que l’entreprise. Le personnel et le professionnel doivent être en alignement.

Le plaisir

C’est grâce à cet alignement que le collaborateur pourra trouver du plaisir et du sens dans les missions qu’il effectue, et ce même dans les tâches les plus rébarbatives. Quand on sait pourquoi on fait quelque chose et qu’on anticipe les conséquences positives de cette action, on prend beaucoup plus de plaisir à l’effectuer. Il est donc important pour le manager d’adapter son discours en fonction des motivations et des missions de chacun.

Le développement personnel

Comme nous le disions plus haut, le développement personnel et le développement professionnel doivent être en harmonie. C’est pourquoi la question du développement personnel est importante, même au travail. Cela passe notamment par la possibilité d’accéder à des formations et monter en compétences, surtout les soft skills. Souvent les entreprises négligent les formations pour les compétences comportementales mais elles sont très importantes et très bénéfiques, car elles permettent aux collaborateurs d’évoluer autant sur le plan professionnel que personnel.

Les relations

La relation à autrui est essentielle pour l’épanouissement. C’est pourquoi il est important d’évoluer dans un environnement où les collaborateurs sont bienveillants entre eux et où la reconnaissance et la considération ont une place de choix. Même avec le métier et l’entreprise parfaite, si l’ambiance de travail est tendue on ne pourra jamais être bien. Pour construire des liens forts et positifs, il faut privilégier une communication fluide et une écoute active. Il s’agit de placer la confiance et l’authenticité au cœur des relations.

Pour conclure, même si l’épanouissement professionnel inclut également une dimension personnelle, les entreprises et les managers ont aussi leur part de responsabilité pour aider leurs collaborateurs à atteindre ce bel objectif.

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