Une personne debout serre la main à une personne assise.

Erreurs de recrutement : agir vite pour limiter les dégâts

Loin d’être une fatalité, les erreurs de recrutement ne sont pas rares, loin de là. Plus de 70% des entreprises admettent d’ailleurs avoir déjà embauché la mauvaise personne pour un poste. Malheureusement, ces « erreurs » de casting sont lourdes de conséquences pour les entreprises et elles ne sont pas toujours évidentes à rectifier…

Alors que les processus de recrutement peuvent parfois durer des mois, entre la pré-sélection et les entretiens, il ne faut que quelques semaines aux entreprises pour réaliser qu’ils n’ont pas choisi le bon candidat. En moyenne, un employeur met moins d’un mois pour comprendre son erreur.

Les trois raisons principales pour ces échecs sont les suivantes : le candidat a finalement des compétences inadaptées pour le poste, il est non qualifié ou bien il a menti sur son CV. Il existe aussi d’autres signes indiquant un mauvais recrutement, comme un manque de motivation et d’implication, une difficulté à s’intégrer dans l’équipe, une incompréhension des enjeux de l’entreprise et de sa stratégie… Parfois, cela se traduit aussi par des retours négatifs des managers et des collaborateurs.

Dans ce cas de figure, il est très important de réagir rapidement et de ne pas adopter la politique de l’autruche et de faire comme si de rien n’était. Plus on laisse le problème évoluer et plus les conséquences seront graves. Si c’est l’attitude du nouvel employé le problème, cela risque de créer des tensions et empoisonner l’ambiance de travail pour toute l’équipe. Si son poste a une influence directe sur le chiffre d’affaires et qu’il est en contact avec les clients mieux vaut trouver une solution au plus vite.

Il arrive aussi parfois que ce soit le salarié lui même qui souhaite partir, se rendant compte que le poste et l’entreprise ne lui conviennent pas. Cette situation est également un signe qu’il y a un problème avec le processus de recrutement et qu’une étape a été manquée afin de s’assurer de la bonne association du candidat au travail.

Malheureusement il n’en existe pas tant que ça. Vous pouvez procéder à un licenciement, si possible avant la fin de la période d’essai car après les procédures seront plus lourdes et la situation plus difficile pour le salarié. Vous pouvez également privilégier la solution de la formation afin de remettre à niveau ses compétences. Ou bien vous pouvez l’intégrer dans un autre service de l’entreprise plus adapté à son profil.

Cependant, il peut parfois être difficile de faire la distinction entre un nouvel employé qui a besoin de temps pour prendre ses marques et celui qui ne fera définitivement jamais l’affaire. C’est pourquoi le licenciement est la solution à envisager en dernier, sauf dans les cas extrêmes évidemment.

De plus, comme nous le savons, un mauvais recrutement pousse l’entreprise à repartir dans un processus coûteux, lui faisant perdre du temps et de la productivité alors que les collaborateurs pâtissent d’une augmentation de charge de travail et de stress. Et c’est sans compter également la perte de temps considérable à recruter et à reformer une nouvelle personne.

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