Un homme ecrit sur un bloc-note à côté d'un ordinateur.

Entretien d’embauche : astuces pour réussir un cas pratique

Les recruteurs sont de plus en plus nombreux à intégrer des études de cas à leurs entretiens d’embauche, afin d’affiner le process de recrutement. En quoi consiste l’étude de cas ? Le recruteur vous donne une problématique d’entreprise et vous avez 30 minutes pour y apporter une solution détaillée et adaptée. En d’autres mots, c’est une façon de vous tester en vous mettant en situation sur les missions qui vous attendent une fois que vous aurez intégré votre poste.

L’objectif premier de ce procédé est de mesurer vos compétences et vos connaissances de l’entreprise, mais également d’observer vos réactions face à la pression. Attendez-vous donc à quelques questions pièges… Vous pouvez toutefois vous éviter les mauvaises surprises en contactant le recruteur en amont pour lui demander des détails sur le dérouler de l’entretien. Il vous dévoilera peut-être le sujet de l’étude, vous laissant ainsi le temps de vous y préparer. Il est important de comprendre qu’il n’existe pas de règles pour cet exercice : les entreprises adaptent le contexte selon leurs besoins.

Pour ce faire, avant l’entretien, renseignez-vous bien sur l’entreprise, son secteur d’activité et son environnement économique et social. Vous pourrez également trouver sur Internet des exemples de cas pratique correspondant à ce type d’entreprise.

Gardez en tête que ces exercices sont censés être difficiles, prenez donc bien votre temps. Apporter une conclusion dans les dix premières minutes n’est pas forcément un signe de réussite. Ce que le recruteur juge avant tout est votre capacité à poser les bonnes questions, à émettre les bonnes hypothèses et à évaluer la bonne méthode pour apporter une solution à la problématique. Dans ce type de cas, il existe rarement de « bonne » réponse, c’est à vous de convaincre le recruteur que la vôtre est la bonne, avec les arguments adaptés.

Restez calme et confiant, votre attitude jouera beaucoup sur la note finale. Tâchez de ne pas trop montrer votre stress et n’hésitez pas à demander quelques minutes de réflexion pour bien formuler votre réponse. Personne ne vous les refusera, au contraire, c’est ce que les recruteurs attendent de vous. De plus, cela vous permettra d’éviter au possible les bafouillages et les moments d’hésitation.

Il n’est cependant pas question non plus de vous engager dans un monologue interminable. Une des étapes clés pour réussir cette étape est de poser beaucoup de questions pertinentes.

Pensez également à prendre des notes ! L’idée n’est pas d’écrire tout le long de l’exercice : une bonne prise de note est une preuve que vous avez un bon esprit de synthèse. De plus, si le but de ce cas pratique est de vous mettre en situation client, il est important de garder un contact visuel et une attitude ouverte avec votre interlocuteur.

Lors de votre analyse, il peut être bon pour vous de reformuler la problématique et les informations qui vous sont données avec vos propres mots pour montrer que vous avez compris. Essayez aussi d’employer un vocabulaire professionnel qui prouvera votre expertise.

Prenez garde d’apporter une solution chiffrable ; parlez objectifs et KPI pour montrer votre goût du résultat.

Enfin, argumentez toujours vos choix, si possible avec des exemples de vos expériences passées, afin de renforcer votre expérience et vos compétences aux yeux du recruteur. Même si vous mentionnez des erreurs, cela peut être positif si vous insistez sur le fait qu’elles vous ont aidé à grandir et à évoluer.

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