statut-recruteur-independant

Quels sont les statuts possibles pour un recruteur indépendant ?

Il n’existe pas un seul “statut idéal” pour tous. Le choix dépend de vos objectifs, revenus espérés et de votre tolérance aux démarches administratives.

Voici un panorama des statuts les plus utilisés par les recruteurs freelances.

1. Le statut micro-entrepreneur (auto-entrepreneur)

C’est souvent la porte d’entrée la plus simple pour se lancer.

Avantages :
  • Formalités simplifiées : création en ligne en quelques minutes sur le site de l’Urssaf.
  • Charges sociales calculées en pourcentage du chiffre d’affaires.
  • Idéal pour tester l’activité sans prendre de risques.
  •  
Limites :
  • Plafond de chiffre d’affaires (77 700 € en prestations de services en 2025).
  • Pas de récupération de TVA.
  • Moins de crédibilité auprès de certaines entreprises.
Quand l’utiliser ?

Parfait si vous débutez, souhaitez valider votre projet et réaliser vos premières missions sans lourdeur administrative.

2. L’entreprise individuelle (EI ou EIRL)

Une alternative au micro-entrepreneur, pour ceux qui dépassent les plafonds ou souhaitent une structure un peu plus “solide”.

Avantages :
  • Simplicité de gestion (moins lourde qu’une société).
  • Possibilité d’opter pour un régime réel (TVA récupérable).
Limites :
  • Responsabilité personnelle engagée (sauf option EI à responsabilité limitée).
Quand l’utiliser ?

Adapté aux recruteurs indépendants qui commencent à avoir un volume d’activité plus important et souhaitent professionnaliser leur image.

3. L’EURL ou la SASU

C’est le niveau supérieur : la création d’une société unipersonnelle.

Avantages :
  • Image professionnelle crédible (surtout pour travailler avec des grands comptes).
  • Déduction des frais professionnels.
  • Possibilité de recruter, de faire évoluer l’activité et de prendre des associés plus tard.
Limites :
  • Formalités et gestion plus lourdes (expert-comptable indispensable).
  • Cotisations sociales plus élevées que l’auto-entreprise.
Quand l’utiliser ?

Parfait si vous voulez construire une activité solide et “scaler” (embaucher, développer un réseau ou un collectif).

4. Le portage salarial

Une option “hybride” qui séduit de plus en plus de recruteurs indépendants.

Avantages :
  • Vous conservez la protection sociale du salariat.
  • Vous n’avez pas de structure à créer (la société de portage gère les contrats, la facturation et les cotisations).
  • Idéal pour tester l’activité sans s’occuper de la partie administrative.
Limites :
  • Frais de gestion (5 à 10 % de votre CA).
  • Moins d’autonomie qu’en freelance “pur”.
Quand l’utiliser ?

Très adapté si vous hésitez à vous lancer, que vous voulez tester le marché sans gérer l’administratif tout de suite. Pour en savoir plus sur les formes d’accompagnement, découvrez aussi les missions d’un recruteur freelance.

Comment choisir le bon statut pour vous ?

Pas de “meilleur statut” universel : tout dépend de votre projet.

  • Vous voulez tester l’activité → micro-entrepreneur ou portage salarial.
  • Vous visez une activité conséquente (plus de 80k €/an) → SASU ou EURL.
  • Vous voulez un compromis entre simplicité et professionnalisation → entreprise individuelle.

Notre conseil : faites-vous accompagner par un expert-comptable ou un conseiller en création d’entreprise pour éviter les mauvaises surprises.

Aller plus loin : rejoindre un collectif pour accélérer son activité

Le choix du statut est crucial… mais il ne suffit pas. Pour réussir, il faut aussi trouver des missions et développer son activité.

C’est là qu’un collectif peut faire la différence.

En rejoignant le Collectif Recruteur WOM, vous :

  • Recevez des missions grâce à une équipe commerciale dédiée.
  • Accédez à un réseau de recruteurs indépendants pour partager et progresser.
  • Gardez 100 % de vos commissions quand il s’agit de vos clients. 
  • Bénéficiez d’un pack communication complet et d’une formation LinkedIn & Personal Branding pour démarrer fort.
Partager
Envoyer
Copier le lien