5 secrets à connaître pour optimiser sa productivité

Dans l’univers de l’entreprise, le nerf de la guerre est la productivité. Peu importe, finalement, vos qualifications et vos études ; si vous n’êtes pas productif, vous n’êtes tout simplement pas un bon élément.

Mais alors, est-ce qu’être productif peut s’apprendre ? Et si oui, quelles sont les étapes à suivre ? En 2012, Google s’était d’ailleurs lancé le challenge de réunir l’équipe de travail la plus productive possible. Pour cela, il avait d’abord fallu analyser et étudier les caractéristiques des groupes de travail existants, et ainsi déterminer ce qui les rendaient performantes. De son côté, l’écrivain américain Mason Currey a rédigé un livre où il rassemble les rituels quotidiens de 2150 grands artistes qui ont marqué l’humanité. L’idée étant de comparer les routines de chacun et ainsi d’identifier la source de leur productivité.

1. L’importance du sommeil

Il a été scientifiquement prouvé que votre efficacité dépend de votre rythme circadien, c’est-à-dire votre rythme biologique dans la journée. Il est essentiel de bien connaître votre propre rythme, car il varie d’individus en individus. Généralement, l’être humain est à son pic de productivité 4h après le réveil, tandis que les heures après les repas tendent à être les plus difficiles, puisqu’elles sont dédiées à la digestion.

Dans l’œuvre de Currey, on s’aperçoit que chaque grand artiste a son cycle de sommeil qui lui est propre, cependant, la plupart d’entre eux dorment entre 6 heures et 8 heures par nuit. Selon de nombreux médecins, il faut effectivement un minimum de 6 heures de sommeil pour une hygiène de vie saine.

2. Accordez-vous des pauses

De peur d’être mal vu par son manager, on aurait tendance à éviter de quitter son bureau durant les heures de travail. Pourtant, les temps de pauses sont indispensables à la productivité. D’après la société lettonne Desk Time, créatrice d’applications optimisant l’organisation du temps de travail, le rythme de travail idéal s’organise comme suit : 52 minutes de travail ininterrompu, suivi d’une pause de 17 minutes durant laquelle vous êtes défendu de penser au travail, ne serait-ce qu’une seconde. On ne sait pas si ces chiffres sont 100% véridiques, mais il paraît difficile de se tenir strictement à ce rythme tout au long d’une journée de travail.

Il y a 1 440 minutes dans une journée, et les personnes productives savent qu’il est important de ne pas les perdre. C’est pourquoi ils s’organisent sur des tranches horaires de 15 minutes, alors que ceux ayant un rendement moyen le font selon des tranches d’une heure ou d’une demie heure.

Un autre moyen d’introduire plus de pauses dans votre emploi du temps est d’aller marcher. En plus d’être une activité agréable, elle permet de s’aérer et de prendre du recul sur ses pensées. Il a d’ailleurs été prouvé, par des chercheurs de l’Université de Stanford, que la marche augmentait la productivité et la créativité de ceux qui la pratique.

En entreprise, la tendance du co-walking commence petit-à-petit à se démocratiser. Le concept est simple : c’est une réunion de collaborateurs mais en format de balade. Il est dit que les effets positifs de cette pratique sont visibles immédiatement, et se prolongent même une fois assis à son bureau.

3. Éviter le multi-tasking

Le piège, c’est de penser qu’être multitâches fait de vous une personne productive. Mais faire plusieurs choses en même temps peut également vous empêcher de vraiment vous concentrer sur une seule tâche, et donc de produire un travail, certes rapide, mais somme tout médiocre. De plus, le gain de temps n’est pas une garantie, puisque des scientifiques ont également prouvé que de passer d’une tâche à l’autre demande parfois du temps supplémentaire pour laisser son cerveau s’adapter.

4. La force de la gentillesse

Comme nous le mentionnions plus haut, il y a maintenant 7 ans, Google se lançait le défi de rassembler l’équipe de travail la plus productive et la plus parfaite possible. N’oublions pas, en effet, que le travail collaboratif a augmenté de plus de 50% en seulement 20 ans, et représente aujourd’hui près des ¾ de l’emploi du temps des collaborateurs en entreprise. Il n’est donc plus uniquement question d’être productif dans son travail individuel, il faut aussi savoir se montrer efficace au sein d’un groupe.

En analysant les habitudes et les personnalités de ses collaborateurs, Google s’est aperçu que ce sont les « normes » qui ont le plus d’influences sur la productivité d’un groupe donné. C’est-à-dire les comportements et les règles écrites et tacites qui régissent son fonctionnement.

Ainsi, on comprend que l’équilibre d’un groupe est fragile, car un seul nouveau membre intégrant une équipe de 20 personnes, s’il ne respecte pas les normes, peut mettre en péril toute son intégrité.

Pour Google, il existe un critère fort permettant la création d’une équipe efficace et harmonieuse : la gentillesse, c’est-à-dire la bienveillance des uns par rapport aux autres pour que chacun se sente libre de donner son avis. De plus, il est important que chacun soit empathiques, afin de comprendre naturellement le ressenti des autres grâce au ton de la voix, de l’expression du visage, etc. On appelle cela la « sécurité psychologique », c’est-à-dire un sentiment de confiance partagé qui assure que chacun peut s’exprimer sans être jugé. Ce climat de confiance et de respect mutuel permet également aux individus de prendre des initiatives et d’adresser ses erreurs pour les corriger. Un environnement de travail sain, donc.

5. Éviter la routine

Bien que la routine soit essentielle à une bonne organisation, il est important parfois d’apporter une bonne dose de spontanéité à son quotidien. C’est le moyen le plus efficace de stimuler son cerveau et de challenger sa créativité.