Un homme en costume assis à une terrasse face à son ordinateur portable. Il regarde le ciel avec un air désespéré et ses mains lui donnent l'air d'être frustré
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Accepter la critique et s’en servir pour avancer

En règle générale, on a plutôt tendance à éviter la critique à tout prix. On est naturellement conditionné à interpréter toute opinion négative comme une attaque personnelle. Or, si elle est bien formulée, la critique peut en fait devenir un véritable atout dans votre vie professionnelle ; elle a pour objectif de vous aider à apprendre à mieux vous connaître et à vous améliorer. Loin d’être une attaque ou une insulte, la critique vous accompagne dans votre parcours et vous indique à quelle étape de votre progression vous êtes.

Évidemment, il n’est pas facile d’accepter que nous ne sommes pas parfait et que nous avons encore des choses à apprendre. Mais c’est la condition sine qua non du développement personnel. Accepter et prendre en compte la critique demande cependant une forte intelligence émotionnelle, une des soft skills les plus recherchées par les entreprises en 2021. Mais comment développer cette compétence ?

Pour commencer, il est important d’utiliser son esprit critique. En effet, toute critique n’est pas bonne à prendre et il convient de se poser les bonnes questions dès le début :
  • De qui vient la critique ? Est-ce que cette personne est suffisamment qualifiée sur le sujet pour me faire cette critique ? Quelles sont ses raisons d’exprimer ces critiques ?
  • La critique est-elle basée sur des faits ou bien sur des émotions ? Est-elle spécifique à un évènement en particulier ou est-elle focalisée sur vous, en tant que personne ?
  • Est-ce que la personne qui émet la critique vous propose des solutions ou des pistes d’amélioration ?
  • Est-ce une critique que vous avez déjà reçue ?

Une fois la situation analysée, on peut facilement se faire une idée sur la légitimité de la critique. Si elle n’est pas adéquate, alors il est important de savoir prendre du recul et passer à autre chose, sans laisser la colère et la frustration dominer les échanges.

En revanche, dans le cas où la critique est belle et bien légitime, il faut savoir faire preuve d’humilité et de grâce :
  • Contrôler ses émotions ; encore une fois, rien ne sert de se mettre en colère et d’être sur la défensive.
  • Écouter attentivement la critique ; en effet, le piège est de se focaliser uniquement sur les points négatifs du discours. Or, une critique constructive n’est pas construite autour du négatif uniquement. Il est important d’écouter tout ce que votre interlocuteur a à vous dire : vous réaliserez très vite que la critique n’est pas une attaque personnelle mais bien une démarche positive visant à vous aider.
  • Poser des questions ; une critique efficace est une critique précise et spécifique. N’hésitez pas à demander des précisions sur le discours de votre interlocuteur : demandez des exemples, des pistes d’amélioration, etc. Cette approche prouve votre bonne foi et votre volonté de changer.
  • Établir un plan d’action pour changer ; si possible avec l’aide de la personne qui a émit la critique. Demandez-lui des solutions concrètes : « Est-ce que cela serait mieux si je… ? » « Comment te sentirai-tu si je… ? »
  • Penser à remercier votre interlocuteur ; en effet, émettre une critique constructive est loin d’être chose facile. Cela demande du courage et de l’empathie. De plus, c’est grâce à sa démarche que vous pourrez vous améliorer.

Pour conclure, on rappellera avant tout le caractère positif de la critique constructive. Il ne peut y avoir de montée en compétence et de développement sans d’abord identifier les domaines où l’on a besoin de s’améliorer. Attention, cependant, seules les critiques constructives sont bonnes à prendre. Il faut savoir prendre du recul et utiliser son esprit critique pour ne pas se faire manipuler par n’importe qui.

Pour savoir comment formuler une critique constructive, c’est par ici.
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